Voir les épreuves avec un autre regard !

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Bonjour, c’est Gabriel Oleko. J’espère que tu vas bien aujourd’hui. Merci de prendre ce temps pour méditer ensemble avec moi notre verset du jour qui se trouve dans Jacques 1.2-3 où il est écrit : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. »

Peut-on réellement admettre que les épreuves portent en elles des germes de bienfaisance ? De prime abord, les épreuves vont à l’encontre du bien-être. Je ne connais personne qui aime les épreuves à moins d’être malade ou différemment constitué.

Notre texte de ce jour pose le problème de la gestion de l’épreuve et l’apôtre Jacques affirme clairement que les épreuves n’ont pas à être vues que d’un œil négatif. Elles ont un bon côté. Mais lequel ? C’est le propos de notre méditation d’aujourd’hui.

Mais avant d’aller plus loin, j’aimerais ouvertement rappeler que personne n’est immunisé contre les tempêtes de la vie. On raconte qu’un jour : « Un pasteur était absent de sa ville pendant une semaine. Durant son absence, une tornade avait balayé la petite ville. Un homme de son Église le rencontra à l’entrée de la ville. L’homme lui dit : « S’il vous plaît pasteur, priez pour moi, cette tornade a détruit ma maison. Tout ce qui me reste ce sont les vêtements que j’ai sur le dos. » Le pasteur profita de la tragédie pour dire certaines vérités à cet homme.

Le pasteur lui dit : « Cela ne m’étonne pas ! À cause du péché de désobéissance qu’il y a dans votre vie, je ne suis pas surpris que votre maison ait été détruite. Je crois que Dieu vous a puni. J’espère que vous prendrez cela comme un avertissement de Dieu ! » L’homme lui répondit : « Certainement pasteur. Et soit dit en passant, je voulais vous dire aussi que votre maison a été détruite aussi ! »

Chaque jour, nous rencontrons des situations qui nous poussent à exercer notre foi. Que ce soit la maladie, l’adversité, le manque, les différentes luttes de la vie, ce sont autant de situations et de réalités qui éprouvent notre foi. Mais dans notre texte d’aujourd’hui, l’apôtre Jacques parle des persécutions que les chrétiens peuvent rencontrer dans leur vie.

D’ailleurs, l’apôtre Pierre aussi en parle dans sa première Épître où il exhorte les enfants de Dieu à vivre de manière triomphale dans ce monde où il existe des persécutions. Pour quelqu’un qui m’écoute depuis un pays pacifique où on peut sortir et revenir librement, le mot persécution ne signifie absolument rien pour lui. Et pourtant, les persécutions existent sous diverses formes, même dans ces pays dits démocratiques ou libres.

Vivre sa foi dans un monde qui rejette Dieu n’est pas toujours une chose facile. Mais voici quelques mots que j’aimerais partager avec toi pour t’encourager à combattre le bon combat de la foi.

Premièrement, je t’invite à ne jamais oublier que les épreuves sont nécessaires à la solidification de ta foi. C’est pourquoi l’apôtre souligne qu’il te faut regarder tes épreuves comme un sujet de joie parce qu’elles sont temporaires comparées à la couronne finale que les justes recevront au jour du Seigneur.

Deuxièmement, les épreuves te donnent l’occasion d’aimer Dieu et de placer ta foi dans ce qui est invisible. Ayant les yeux fixés sur l’invisible, les anciens dans la foi ont tenu ferme en choisissant le chemin de Dieu.

Troisièmement, nous chrétiens, nous sommes le peuple d’un Messie rejeté. Ainsi, à chaque fois que nous sommes confrontés au rejet, aux persécutions, à la souffrance, il n’y a rien de nouveau, notre Seigneur a connu le même chemin. En plus, il a promis que cela nous arriverait : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16.33).

S’il y a une idée centrale la voici : les épreuves ne sont pas contraires à la foi. Comme mot de la fin, je terminerai par cette citation du professeur Samuel Bénétreau qui a dit : « La foi ne peut être une saisie possession définitive, mais cette adhésion sans cesse renouvelée, ce choix sans cesse confirmé en faveur de Dieu, où l’on délaisse ces appuis humains dont les auteurs du Nouveau Testament dénoncent la fragilité. »

Quel que soit ce qui se passe actuellement dans ta vie, la Parole du Seigneur t’invite à la patience.

Passe une bonne journée et que Dieu te bénisse.

Gabriel Oleko


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